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  • Photo du rédacteurJC Duval

Ewald Arenz

La plupart des gens ne travaillent plus la terre, or tout vient de la terre.

 

Sur les champs moissonnés où luisaient les chaumes, le blé était encore présent dans la puissante odeur de paille ; poussiéreuse, jaune, saturée. Le maïs commençait à sécher ; son bruissement dans la brise d’été n’évoquait plus le vert, il se transformait en un chuchotement rauque à la lisière du champ.


L’après-midi était torride et le ciel haut, mais quand on coupait le moteur on remarquait soudain que les chants d’oiseaux étaient moins nombreux et les stridulations des grillons plus sonores. L’été tirait à sa fin, Liss le voyait, le humait, l’entendait.


C’était une sensation agréable.

 

🔖 Je vous conseille la lecture de "Le parfum des poires anciennes" de Arenz.

Cet auteur allemand réussit le tour de force de retranscrire en cette fin d'été, les couleurs, les odeurs, les saveurs, les touffeurs, les fraîcheurs, les rumeurs de la campagne.

Nul doute, vos sens seront mis en éveil. Un régal, 🍐 tout comme les poires anciennes.

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