“Le temps ne cicatrise pas les outrages du temps.” Werner Aspenström - poète suédois.
Garder en mémoire les traces de notre passé tant qu'elles sont disponibles ... Guerres, catastrophes naturelles, effets de l'homme sur la nature sont autant de facteurs qui modifient l'environnement et le patrimoine.
On voit éclore de plus en plus de projets de numérisation qui s'appuient sur les nouvelles technologies, big-data, cloud, IA ou machine learning. Il y a une dizaine d'années, les européens avaient lancé le projet Time Machine, mais on n'en entend plus parler. Des initiatives moins ambitieuses se mettent aussi en place à des niveaux plus local.
Les GAFA quant à elles et notamment Google, n'ont pas attendu longtemps pour se pencher sur le sujet. Mais est ce à dire que seuls de grands groupes privés sont en mesure de mener à bien ce type de projets, avec le risque d'arriver à des choix partisans ?
Outre ce problème, on peut aussi se demander si le numérique est un bon support quand on sait que sa durée de vie moyenne est d'environ cinq ans. Pour faire de la conservation, cette durée est dérisoire, même si on a des méthodes pour rafraîchir les données et même si on peut parier sur les progrès technologiques. Ce serait quand même pas mal que nos descendants aient la possibilité d'accéder à nos archives ...
Aujourd'hui, certains projets des plus ambitieux travaillent en 4 dimensions. Les 3 dimensions spatiales couplées à une dimension temporelle, chaque pixel étant orienté suivant 4 axes. On pourrait ainsi accéder en un clic aux événements en se baladant dans l'espace et dans le temps.
En attendant, l'IGN met à disposition un service de cartographie en fonction de différentes époques. Vous pouvez voir comment a évolué le tracé de votre région. C'est marrant ...
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